Adél Kovács : La dictée dans tous ses états (prix coup de coeur)

Adél Kovács

La dictée dans tous ses états

Il était très étrange qu’il y ait des éléphants dans la salle de classe et personne ne fasse rien, nous ne paniquions pas, je ne le comprends pas.

Mon ami, Arthur m’a demandé : « Clara, pourquoi tu fais cette tête ? Qu’est-ce qui t’arrive ? »

« Pourquoi es-tu si calme ? Il y a des éléphants autour de nous ! En plus, pourquoi tu as une ecchymose sur ton visage ? » - ai-je répondu, complètement confuse. C’était le moment où j’ai réalisé qu’on était à la Grande Dictée de notre école et que c’était une nouveauté que les éléphants avaient le travail de verser de l’eau dans les verres des participants.

« Oh, maintenant je comprends la présence des éléphants mais tu dois m’expliquer ta blessure ! » - j’ai ajouté.

« Tu sais que j’ai un chien, et il m’a attaqué parce qu’il avait faim et il était irascible. C’était vraiment ma faute, ne t’inquète pas ! » - il a dit. « Mais... » - j’ai commencé mais il m’a interrompue : « Attends, fais attention, la dictée commence, ne sois pas distrait ! ».

Une dame est entrée dans la salle qui était très jolie et nous a dit : « Les enfants, voilà, je vais vous dire les règles et après vous pouvez montrer vos talents dormant. Mais avant tout cela, on doit remercier les éléphants pour leur service ! »

Nous les avons applaudis et ils sont sortis de la salle. La dame a commencé à nous parler quand tout à coup un dragon a brisé la fenêtre et a avalé trois élèves.

« Arrêtez le massacre, vous avez d’autres choix, nous ne vous ferons pas du mal ! Calmez-vous, je veux vous aider. » - j’ai chuchoté au dragon. Il m’a regardée avec hésitation. « C’était le meilleur moment de le faire, je vous assure, car je ne sais pas comment on écrit l’adjectif « succinct », donc vous m’avez sauvée » - j’ai fait des blagues. Arthur m’a crié :

« Ça va pas la tête ? Pourquoi tu as de la logorrhée après avoir vu l’abattage de tes camarades ? »

« Donne-moi une minute, je crois pouvoir l’apprivoiser. Il a peur et il ne sait pas quoi faire maintenant. » - ai-je répondu.

J’ai commencé à marcher vers le dragon mais quelqu’un a essayé en même temps de le tuer avec un stylo, donc le monstre a craché du feu et tout le monde s’est enfui. Je voulais moi aussi suivre cet exemple mais le dragon m’a avalée. Je me sentais comme Gepetto dans le ventre de la baleine. Je ne craignais pas mais j’étais déçue comme on n’a pas pu finir la dictée. Tout à coup, la professeure a apparu à côté de moi. Elle était choquée et elle ne pouvait pas arrêter de dicter le texte qu’elle aurait dû nous lire si tout cela ne s’était pas passé.

« Est-ce que vous allez bien ? Comment je peux vous aider ? » -je lui ai posé la question. Elle ne m’a pas répondu donc je lui ai donné un coup de poing et heureusement elle a repris conscience. Nous avons chatouillé la gorge du dragon et par conséquant, il nous a crachées. Quand j’ai vu que la prof s’était évanouie, j’ai su que je devais la protéger donc j’ai pris une règle et j’ai commencé à prier pour ne pas mourir. Je me suis préparée au pire et je me suis mise à courir vers le monstre. Quand je suis arrivée devaint lui, j’ai fermé les yeux et je l’ai poignardé avec la règle.

La chose suivante dont je me souviens c’est le gonflement du corps du dragon. Décédé ! J’ai réussi à le vaincre ! La professeur a repris conscience et elle s’est éclatée de pleurer quand elle venait de réaliser qu’on avait survécu. Elle m’a dit une seule phrase : « Tu as gagné le concours, c’est sûr ! »

Et c’est à ce moment-là que je me suis réveillée. Quel rêve !

2022.06.03.